De nouvelles inconnues apparaissent suite au vote défavorable du parlement britannique.
Le plan de sortie de Thérésa May, désavoué par son parlement, plonge un peu plus le Royaume-Uni et les pays européens dans l’incertitude à moins de 3 mois du Brexit. Ce rejet ouvre la possibilité d’un divorce sans accord impliquant l’arrêt du jour au lendemain de la libre circulation des marchandises et des personnes.
Les entreprises du transport se préparent en urgence pour faire face aux conséquences telles que :
• Le recours aux autorisations CEMT
• Les passeports pour les conducteurs
• Un allongement des délais en lien avec les contrôles
• Des coûts supplémentaires liés aux procédures en douane, etc…
La Grande-Bretagne a d’ores et déjà procédé à des tests dans l’optique de traiter de longues files d’attente de poids lourds à Douvres, principal point de passage entre le Royaume-Uni et l’Europe.
Le projet Brock (Brexit Opération Across Kent) prévoit :
• D’adapter une portion de l’autoroute M26 en vaste zone d’attente pour des centaines de camions.
• De créer une voie de circulation à contournement sur l’autoroute M20 pour maintenir le trafic en cas de problème.
• De réserver des voies à la circulation aux Poids Lourds à vitesse réduite (50 km/h) pour éviter leurs arrêts complets sur la M20.
Les routes principales entre Londres et Douvres ont été transformées en 4 voies.
En outre, une installation existante à l’aéroport de Manston permet de retenir jusqu’à 4000 camions et de respecter la réglementation en vigueur du temps d’activité des conducteurs qui augmente inévitablement à cause de ces aménagements.
Il sera donc nécessaire d’assouplir les heures de conduite des conducteurs comme en cas d’épisodes neigeux.
Si aucun accord n’était trouvé entre le Royaume-Uni et l’Europe l’opération Brock entrerait en vigueur en mars.
